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L'onboarding à l'ère du travail flexible : comment adapter son processus d'intégration ?
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L'onboarding à l'ère du travail flexible : comment adapter son processus d'intégration ?
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Il y a encore quelques années, la vie de l’entreprise se jouait en une seule unité de lieu : le bureau. Mais à l’ère du numérique, le travail peut maintenant s’effectuer à distance et en asynchrone. Ces changements, pensés pour améliorer la flexibilité et l’équilibre pro-perso des collaborateurs, sont pratiques. Fini les longs trajets, à nous la liberté de gérer notre temps. Génial, pas vrai ?
Cette évolution a néanmoins un prix et s’est faite au détriment du collectif. Le délitement du sentiment d’appartenance se fait sentir, et ce ressenti est exacerbé chez les nouvelles recrues. Si leur arrivée n’est pas bien orchestrée, elles peuvent rapidement se sentir isolées ou déconnectées du reste de l’équipe. Ce qui n’augure rien de bon pour la suite.
Alors, comment s'assurer que les nouvelles recrues s'intègrent bien, se sentent engagées et trouvent leur place au sein du collectif dans ce nouveau monde hybride ? Pour répondre à ces enjeux, il est essentiel d'adapter les processus d'onboarding aux nouvelles réalités du travail hybride. Tour d’horizon des défis et outils, c’est parti !
À l'ère du travail flexible, l'onboarding – ou processus d'intégration des nouveaux collaborateurs – revêt une importance nouvelle et… complexe.
Il s’agit maintenant de jongler entre le physique et le digital, de coordonner les équipes sur site et à distance, pour offrir une expérience d'intégration fluide et engageante. Un véritable numéro d’équilibriste.
Intégrer chaque nouvelle recrue tant sur le plan humain que professionnel est capital. Et il en va de son implication et de sa performance pour la suite. Sinon, gare à la démission précipitée ! Une intégration mal menée peut avoir des conséquences humaines et financières importantes pour l’entreprise.
1 cadre sur 3 a déjà quitté une entreprise en raison d'une intégration mal gérée(1). Aïe ! Un chiffre préoccupant, surtout quand on sait qu’un onboarding raté peut également coûter entre 100% et 300% du salaire de l’employé à l’entreprise, soit environ 7 000 €(2). Un gâchis financier et humain que l'on peut éviter avec une bonne stratégie préparée en amont.
Adieu le fantasme de la facilité dans l’accueil d’un collaborateur : un café sur Zoom et une présentation de la direction ne suffiront pas ! La phase d'intégration doit permettre à l’arrivant de devenir opérationnel rapidement, mais également de nouer des relations avec ses collègues et de l'immerger dans la culture de l'entreprise.
Un nouvel employé met en moyenne 6 à 8 mois pour devenir pleinement efficace(2). Cette phase d'acculturation doit créer un environnement où les nouvelles recrues se sentent soutenues, connectées et motivées. Et ce, dans la durée.
Comme l’indique Laloux dans Reinventing Organizations : « La profondeur des relations est une condition à une collaboration productive et joyeuse »(3). En ce sens, l'organisation doit choisir les bons outils, digitaux ou non, pour aider les nouvelles recrues à créer des liens de qualité.
Le choix des outils doit donc se porter sur des médiums capables de favoriser la création de liens qualitatifs, de faciliter l’apprentissage et de permettre les échanges au sein des équipes. Voici quelques pistes à privilégier :
En mixant les approches, l’entreprise s’assure de s’emparer de toutes les bonnes pratiques à sa disposition pour réussir l’onboarding des nouveaux arrivants.
Vous l’aurez compris, un des plus grands défis de l'onboarding à l'ère du travail flexible est de créer un fort sentiment d'appartenance et d'engagement parmi les nouvelles recrues.
Pour que les nouvelles recrues s'approprient les valeurs et la mission de l'entreprise, il est essentiel de mettre en place des supports accessibles à tous à distance pour s’en imprégner. Cela peut prendre la forme de vidéos de présentation de l’entreprise, de webinaires par équipe, ou de sessions de questions-réponses en direct avec des membres de la direction.
Ces initiatives aident les employés tout juste arrivés à s’imprégner de la culture de l’entreprise dès le démarrage et d’en comprendre le fonctionnement et les objectifs plus finement.
Et n’oublions pas les très plébiscités team buildings et offsites ! Ces moments de rencontre en personne sont parfaits pour briser la glace. Ils permettent de créer des souvenirs qui renforcent le sentiment d’appartenance. Une fois les recrues bien intégrées, elles n’auront plus qu’une envie : rester et s’investir dans leur nouveau poste.
En adaptant l’onboarding aux réalités du travail hybride et aux attentes des employés, les entreprises peuvent élargir leurs horizons de recrutement et renforcer l'engagement des nouvelles recrues. L'essentiel est de trouver un équilibre entre digital et présentiel. Un onboarding réussi, c’est l’assurance d’une équipe soudée et performante sur le long terme, tout en respectant les besoins individuels. Tentant, non ?
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<font size="-1">Nos sources</font>
<font size="-1">(1) https://cadremploi-edito.cdn.prismic.io/cadremploi-edito/26d7f502-fe4e-4c2a-8ce3-55a1395baa0a_CP_ETUDE_ONBOARDING_-_version_definitive.pdf </font>
<font size="-1">(2) https://blog.workelo.eu/les-chiffres-cles-de-lonboarding/ </font>
<font size="-1">(3) Laloux, Reinventing organization, Diateino (2017) p.101 </font>
<font size="-1">(4) https://shs.cairn.info/revue-management-et-avenir-2017-3-page-85?lang=fr </font>